Le freelancing en France attire actuellement près d’un million de personnes, il ne cesse de gagner en notoriété. Le terme freelance n’est pas un statut en soi, mais il sert à définir un travailleur indépendant, qui opère à son compte. Il y a une très grande variété d’activités qu’un individu peut exercer en freelance, en partant du conseil auprès des entreprises au développement web. Mais quel statut freelance faut-il choisir pour réussir la création de son entreprise ? Pour mieux vous éclaircir, voici les trois différents types de statut freelance auxquels vous pouvez choisir pour mener à bien ce projet.
L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée ou EURL
L’EURL ou Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée est une structure juridique qui donne au freelance la possibilité de créer une société à responsabilité limitée, avec l’avantage d’être le seul associé. Autrement dit, en tant qu’entrepreneur, votre responsabilité est limitée au montant du capital social de la société que vous avez montée. Vous pouvez trouver plus de détails sur ce statut en allant à la source originale.
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Cette création d’entreprise nécessite beaucoup plus d’investissement que pour l’EI ou l’EIRL à cause des frais de greffe et des frais d’immatriculation. Toutefois, vous pourrez obtenir une limitation de la responsabilité si vous tombez en faillite. Vous avez aussi la possibilité de recruter des salariés. En outre, le choix de l’EURL est avantageux pour les freelances qui souhaitent obtenir une protection maximale de leur patrimoine tout en ayant l’opportunité d’embaucher des salariés et de céder leurs parts sociales.
La société par actions simplifiées unipersonnelles ou SASU
La SASU ou Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle est une forme juridique de société commerciale qui sert à aider un travailleur indépendant freelance à créer une entreprise en tant qu’associé unique.
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Ce statut juridique présente plusieurs avantages tels que :
- Une limitation de la responsabilité en cas de faillite ;
- Une plus grande liberté statutaire ;
- La possibilité de recruter des salariés ;
- La possibilité de céder ses actions ;
- Une fiscalité avantageuse.
Statut freelance : micro-entreprise
Pour mieux comprendre ce statut freelance, il est essentiel de mettre un accent sur son fonctionnement, sa fiscalité et son régime.
Fonctionnement
Le statut du micro-entrepreneur a l’avantage d’être facile à créer et à gérer. La création de la micro-entreprise ne demande qu’une simple déclaration de début d’activité. Ensuite, il suffit uniquement de tenir à jour un livre de recettes et de dépenses. Il est aussi indispensable de déclarer votre CA chaque mois ou chaque trimestre. Ainsi, vous devez régler simultanément vos cotisations sociales, qui sont calculées selon la base de votre CA.
Fiscalité
Certes, il faut payer l’URSSAF chaque mois ou trimestre, mais vous êtes également tenu de régler l’IR sur les revenus engrangés. Deux possibilités s’offrent à vous : le paiement par prélèvement à la source et le prélèvement forfaitaire libératoire.
Régime micro-social
Puisque vous êtes un travailleur non salarié ou TNS, vous bénéficiez d’un statut spécial qui s’accompagne de certaines implications en matière de protection sociale. Vous n’avez pas droit au chômage si un problème survient. Votre couverture pour les accidents de travail et les arrêts maladie est aussi moins étendue. Vos droits à la retraite sont estimés sur la base de votre CA.